Pour semer la terreur(Nuit) (PV:Ynn et Iona)

Il s'agissait d'une nuit froide, une nuit qui semblait être une transition entre l'été et l'automne:l'air était chaud et humide, mais la pluie froide qui atteignait le visage d'un homme qui se trouvait dans l'obscurité, était glaciale. Les gouttes que cet homme santait sur sa nuque étaient lourdes: elles aterissaient sur son cou et glissaient doucement le long de son dos, donnant à cet homme, de légers frissons. Cet homme avait les cheveux d'un noir charbon et les eux d'un bleu pâle, si pâle qu'ils étaient plus bleux qu'un ciel d'été. Les habitants d'Étienne-Laurion en avaient rarement vus de semblables. Cet homme, qui était en fait un alter-une créature de la nuit qui avait disparue endant des lunes et qui venait à peine de revenir- se nommait Nayr. Nayr avait un jour été redouté par tous. Il avait un esprit tordu et sadique, et c'est par le reflet que la lune envoyait sur son épée fantôme qui était accroché à sa ceinture qu'on pouvait savoir qu'il se préparait encore à faire couler du sang. Sous cette pluie torrentielle, Nayr se trouvait face à un bâtiment, qu'il regardait froidement. Il fit un pas en direction de celui-ci. Sa marhe devint répétitive tandis qu'il atteingnait l'entrée du repère des alters rénégats. Tandis qu'il fu sur le point d'ouvrir la lourde porte, deux autres créatures de la nuit s'approchèrent à pas rapides et furtifs, ils'agissait d'alter. Nayr leur lança un regard furieux tandis qu'ils s'approchaient.

-HALTE!,dit l'un.

-Vous ne pouvez pas entrer ici, dit l'autre.

Nayr resta silencieux. Un sourire sadique apparut graduellement sur son visage dégoulinant d'eau. Vite comme l'éclair, il sauta sur le premier, prit son épée fantôme et lui coupa la gorge. Puis, sans prendre de temps pour admirer son premier mort, il atterit en devant de l'autre alter, qui le regardait avec des yeux ronds. Nayr s'approcha doucement de lui, tout en le menaçant de son épée.

Emmène-moi a ton dirigeant, ordonna l'ancien dirigeant des alters.

L'autre était maintenant blême comme un draps et tramblotant. Il sortit une clé de sa poche et l'inséra dans la sérue de la lourde porte blindée. Cette dernière ouvrit, cette fois, et les deux alters purent s'engoufrir dans l'obscurité qui se trouvait à l'intérieur du bâtiment. Ils descendirent un escalier et se retrouvèrent dans des couloirs de terre.Des ampoules tramblotantes illuminaient les couloir d'une lumière faible et inconstante. Le guardien se retourna alors vers Nayr tandis qu'ils se trouvaient devant une porte.

Elle est dans cette pièce,dit-il apeuré.

Nayr dégeina son épée et trancha la gorge de l'alter d'un coup sec.

Merci.

Il fouilla dans les poches du cadavre pour trouver les clés. Après multiples essais, il réussit à trouver celle qui dévérouillait la serrure. Il ouvrit la porte. Une silhouette de femme se découpait. Tandis que son imposante carrure bloquait l'accès à la porte, Nayr s'adressa à la femme:

Je dois avouer que la sécurité ici laisse à désirer.

Il s'avança et referma la porte derrière lui. Son premier but était accompli.

La dirigeante ds alters-rénégats regarda Nayr, apeurée. Il pouvait sentir quand il effrayat les autres, et cette femme devait certainement en trembler. À cette idée, son sourire devint encore plus cruel.

-Nayr, le déserteur. C'est comme sa que les tiens t'apellent. Ils seront certainement ravis de te revoir vivants... surtout ton chef.

À ces paroles, si choquantes et provoquantes, le visage de Nayr se durcit, devenant un visage pâle et sans émotions. Ces yeux n'exprimaient rien, son regard éait à glacer le sang. La jeune femme se leva et se plaça devant son bureau. Elle le fixait. Nayr voyait cela comme un défi, un combat intérieur. Il allait gagner,car son regard étaitsi puissant qu'il pouvait blesser l'esprit de quiquonce.

Je n'ai pas de chef.

Son ton était clair, autoritaire et reflétait des temps plus heureux où lui-même était chef des alters.

-Qu'est-ce que tu vien faire ici, Nayr, à part tuer tout mes troupes comme tu as tué le premier garde qui protégait mon repaire?

Nayr s'avança, doucement. Ces pas résonnaient dans la vaste pièce. Il continuait à soutenir le regard de la jeune femme, tout en gardant son visage figé. Il s'arrêta seulement à quelques pas de l'autre alter. Un sourire apparut sur son visage.

Ce que je viens faire...?

Il eut un petit rire sadique.

Je viens reprendre ce qui est à moi.

Le jeune homme sortit alors rapidement sa dague fantôme. Il la fit tourner dans ses mains adroitement, la mettant bien en vue pour la dirigeante. Puis, il s'approcha rapidement, plaça la lame sous la gorge de la jeune femme et appuya sa main contre sa bouche, pour qu'elle reste silencieuse.

Ne t'en fais pas, ma déesse, ce n'est pas moi qui vais te faire du mal...

Aussi saugrenue qu'était cette afirmation, elle était pourtant vraie.

Alors...ou bien tu me suis gentiment, ou bien je t'amène avecmoi de force. Tu sais très bien que je pourrais te faire très,très mal si tu ne coopère pas...

Il lui fit un sourire mélangé de sadisme et de charme. Nayr se préparait à tout, mais surtout au combat.

Ynn se retrouva prise en otage par Nayr. Dague sous la gorge, main sur la bouche. Que j'ai peur, se dit-elle mentalement, très sarcastique. Ce n'était pas nouveau dans le monde des alters des prise d'otage et des menace d'assasinat.

-Ne t'en fais pas, ma déesse, ce n'est pas moi qui vais te faire du mal...

Ynn roula les yeux. Ma déesse. Pathétique.

-Alors...ou bien tu me suis gentiment, ou bien je t'amène avecmoi de force. Tu sais très bien que je pourrais te faire très,très mal si tu ne coopère pas.

La dirigeante n'avait pas grand choix. De toute manière, elle n'avait plus peur. Avant elle l'avait été, mais disons que certains évènements depuis le départ de ce perfide alter a renforcit son caractère de... pétasse, comme certaines alters féminine pourrait dire. De toute manière, que pourait-il arriver de mal à Ynn? Eknera était pourtant de l'autre côté du repaire en train de faire du travail dans son bureau. Dès la seconde qu'elle y pensa, elle retira ce quelle venait de dire. Eknera est partout, sauf dans son bureau. Par contre elle savait qu'il était dans le repaire quelque part. C'était son plan B. Quel était son plan A?

Ynn resta immobile, pour montrer à Nayr qu'elle n'avait pas l'intention de se débattre et de le contre dire. C'est alors quelle sentit sa main se dégager de devant sa bouche et pu finalement lui dire:

-Je te suis.

Nayr eut un léger sourire en coin lorsque la dirigeante lui dit cette phrase:

-Je te suis.

Il avait eut ce qu'il voulait. Il se dirigea alors vers la porte, tournant dos à l'alter. Il savait très bien qu'on ne devait jamais tourner le dos à ses ennemis, mais il devait tester celle-ci pour voir si elle tenterait quelque chose.

L'alter ouvrit la lourde porte, se retourna vers la dirigeante et, tout en lui souriant, dit:

A toi de me guider vers la sortie.

Le démon n'était pas si nul en ce qui concernait retrouver son chemin, il préférait simplement être derrière elle pour sa propre protection. Si elle tentait quelque chose, il pourrait plus facilement la neutraliser. Ils recommencèrent alors à marcher en direction de la sortie.

Nayr ne cessait de se demander s'ils allaient arriver à bon port ou si cette alter allait tenter quelque chose de stupide...

L'ancien dirigeant des alters mit la main sur la garde de son épée fantôme, au cas où...