1ère Rencontre [Soir]

Le soleil allait bientôt se coucher. Étendue sur le dos sur sa moto, dans une ruelle près d'une jolie petit maison, une jolie jeune femme regardait, pour e pas dire fixait, la porte de celle-ci, brin de paille en bouche et chapeau de cow-boy vissé sur la tête. Elle s'était vêtue de vêtements agencés, avec des bottes noires. Étrangement, elle semblait parler avec quelqu'un, entretenir une discussion sérieuse. Elle marmonnait, le regard maintenant perdu dans les nuages paradisiaques qui défilaient rapidement dans ce trou bleu qui surgissait là-haut. Emerya s'était levée tard. Il était midi lorsque son réveil avait sonné. Elle vivait en citadine le jour, pour éciter d'éveiller les soupçons des humains. Bien sûr, sa beauté éclatante la trahissait un peu, maisles gens normaux la prenaient pour une humaine incroyablement belle... Idée qu'elle entretenait avec soin. Cependant, aujourd'hui, ses vêtements pouvaient paraître suspects. Elle avait, dans son empressement, pris le premier ensemble à portée de main, et c'était celui de cow-girl. L'air commençait à rafaîchir, après une chaude journée d'automne. Emerya avait prit une décision sérieuse: aller rencontrer une fois pour toutes l'humaine qu'elle se devait de protéger. Et semblait-il que cette jolie petit maison, était là où elle habitait. D'après les calculs techniques et magiques de la Walkyrie, la jeune adolescente devrait sortir bientôt, au coucher du soleil. Déjà, celui-ci tombait doucement vers le bas, laissant petit à petit le ciel s'assombrir, remplissant l'horizon éclatant, roses, mauves et oranges. Bientôt, il atteindrait le sol. Rendu à la moitié de son diamètre, la jeune fille qu'elle attendait sortirait, elle en était sûre, sans même savoir pourquoi. Elle serait prête à ce moment-là. Elle s'était heureusement apporté une tenue plus adéquate à la nuit: son uniforme de walkyrie. Elle se changerait avant d'aller à la rencontre de l'adolescente. Le temps sembla s'accelérer. Emerya murmurait quelques paroles quant à la mise en scène qu'elle donnerait à l'adolescente. Ce sparoles ne s'adrssaient pas qu'à elle, mais aussi à sa jument, Maïnna, cachée sous son déguisement de moto noire comme charbon et ébène. La porte s'ouvrit finalement. À ce moment-là, Emerya était déjà toute prête: changée, debout, prête à traverser la rue au besoin. Elle n'eût pas lobligation de faire cet effort.

Emerya se redressa encore un peu sur ses talons lorsqu'elle aperçut la jeune fille. De taille respectable, de longs cheveux bruns, des yeux ourlés de longs cils. Les dernières lueurs cette fois rosés apparaissaient encore à l'horizon, et resteraient aux yeux de la Walkyrie jusqu'à la moitié de la nuit au minimum. Pour elle, jamais le ciel n'était complètement noir, ou sinon uniquement quelques minutes. Emerya plissa légèrement les yeux pour bien analyser cette humaine. Il lui semblait que celle à laquelle elle avait été attribuée était... différente, bien qu'elle ne l'aie jamais vue. Deux ou trois automobiles se croisèrent devant la jeune femme, faissant flotter en tous sens momentanément ses longs cheveux blonds. Ses yeux de turquoise glacée fixaient la jeune fille, la détaillaient. Un petit oiseaux passant rapidement, et se cacha dans un arbre tout proche. Il fut accueilli par quelques cri d'autres oiseaux, des mésanges à tête noire et des merles, peut-être aussi des moineaux. Tous s'étaient rejoins dans ce grand pin fournis pour se mettre à l'abris. C'était leur quotidien. Chaque soir, lorsque la nuit tombait, ils se devaient de se cacher dans un connifère bien fourni pour échapper à la menace sylphor, alter mais surtout à la menace animalter, en particulier les chats, qui se faisaient un plaisir de les chasser lorsquil manquait d'action. Une pâle lueur lilas passa rapidement sur la lueur rose au bout de l'horizon. Emerya s'apprêta à faire un pas en avant, évaluant l'adolescente, lorsqu'un lumière rouge pâle envahit le joyau de cette magnifique bague onementale qu'elle portait peu importe l'occasion. Ce message était clair et légèrement humiliant; elle s'était trompée de maison... et donc de personne. Pauvre jeune fille!! -__-

Emerya fut soulagée que le fait qu'elle ne corresponde pas à ses attentes ne dérengeait pas la jeune fille. Ou peut-être ne s'était-elle jamais rien imaginé à son propos... L'adolescente n'entendait plus un son, mis à part les deux respirations. Aux oreilles de la jeune femme blonde, ces sons étaient plus distincts que les autres, mais quelques klaxons lointains, ainsi que quelques bruits de moteurs sillaient toujours. Emerya lança un regard reconnaissant l'espace d'une seconde, puis fixa ses magnifiques yeux sur ceux de la jeune fille, son regard exprimant bonté et douceur, et elle était maintenant plus joviale et enchantée de faire une connaissance après tout ce temps passé sans connaître ni rencontrer personne. Elle répondit en lança un très bref clin d'oeil:

«Oui c'est bien ça. Tu es au courant dis donc! Eh bien, je me demandais... Connais-tu une jeune fille d'à peu près ton âge qui vivrait dans les parages, blondes, aux magnifiques yeux bleus?»

Emerya reprit doucement le silence, en reprenant de même son souffle. Elle sourit à nouveau, un sourire chaleureux, et continua sur un autre sujet.

«Je suis enchantée de faire ta connaissance. Je suis Emerya et, comme tu l'as dit, je suis une Walkyrie, je ne peut visiblement pas te le cacher... Mais dis-moi, que fais-tu ici, il me semble que tu ne devrais pas traîner dehors à cette heure, ça peut être dangereux...?»

Emerya, qui avait parfaitement reprit son aplomb et son véritable caractère dès le début de leur discussion, sourit à nouveau. Un grand sourire, toutes ses dents blanches exposées, les yeux presque fermés l'espace de quelque secondes. Elle retrouva un petit sourire angélique et sympathique tout en répondant.

«Ah oui, j'imagine.. ^^' Et tu ne les connais certainement pas toutes d'ailleurs... Excuse-moi. Ça te laisse le temps... de faire le vide, c'est ça? De réfléchir en te sentant seule au monde... En tout cas, c'était ce que je ressentais quand j'allais courir vers de lointaines contrées inconnues dès l'aube quand j'avais ton âge et que je n'avais pas encore reçu l'élévation Walkyrie... Ce n'est pas grave.»

La jeune femme blonde se mordilla la lèvre inférieure pour s'empêcher de rajouter des paroles qu'elle aurait pu regretter étant donné qu'elle aurait pu en être punie... Elle aurait cependant bien aimé lui assurer que si elle voulait quelques informations sur quoi que ce soit, elle n'avait qu'à lui faire signe, puisqu'en tant que Walkyrie, elle savait tout ou presque des nombreux mystères de la terre et surtout des démons, tandis qu'en tant que jeune femme philosophe elle en savait beaucoup sur l'esprit des humains... En bref, elle savait une grande quantité de choses et aurait bien aimé en faire part à cette jeun fille si jamais elle voulait des infos... Emerya se rendit alors compte qu'elle ne connaissait pas le nom de cette adolescente, et que celle-ci ne connaissait pas le sien. Elle aurait pu fouiller l'esprit de la jeune fille, mais préféra le demander:

«Au fait, je suis Emerya, et toi, quel est ton nom?»

Emerya regarda dans la direction où regardait Sephy. Elle suivit par la même occasion ses pensées, et un jet de mélancolie et de désarroi passa rapidement dans ses yeux bleus. La Walkyrie se rappellait le temps où, petite, elle vivait avec ses parents. Sa mère était petite et effilée, aux yeux verts émeraudes, au cheveux roux, aux petites taches de rousseur et à l'expression douce et gentille que toutes les bonnes mères en son genre possèdent. Son père était cependant de grande taille, il atteignait presque le plafond, avait des cheveux châtains et broussailleux, des yeux pers et des lèvres très fines, tout comme sa femme. Le grand frère d'Emerya était un parfait mélange entre ses deux parents, alors qu'elle-même avait l'air d'être tout droit sortie d'une tout autre famille. À cette heure, c'était alors l'heure du feuilleton favoris de sa mère, l'heure de la pause café et gâteau pour son frère et son père, et l'heure d'aller se coucher pour la petite fille de six ans. Les souvenirs revinrent à flots dans la mémoire de la Walkyrie, et celle-ci ressentit un étrange tournis. Elle tenta de se ressaisir, parmis son esprit qui tourbillonnait alors que son physique était parfaitement normal, et dit:

«Enchantée Sephy. Oui c'est ça. Tu as l'âme d'une voyante, ou plutôt d'une Walkyrie toi on dirait! Malheureusement c'est impossible, mais la plupart du temps, les démons en tous genres ne font pas de mal inutile aux humains, et puis, s'il devait advenir que cela arrive, il y a quelques chasseurs de démons qui sévissent dans les parages. »

La jeune femme blonde inspira fortement soudain, d'un souffle rauque elle tenta de dire quelque chose mais seuls quelques mots en une langue incompréhensible franchirent ses lèvres. Elle tangua dangereusement durant quelques secondes avant de s'effondrer en silence. Son corps perdit peu à peu de sa densité. La Walkyrie s'évanouit, mais se battit pour reprendre le contrôle. Son corps réapparut, mais cette fois il était clignotant, grisaillant. Elle tenta de parler, mais ses paroles furent à nouveau traduites en langue étrange. Sa voix était toute changée, grave et caverneuse, ni homme ni femme, d'un ton neutre. Elle lança un regard douloureux vers l'adolescente, tentant de ne pas perdre de force dans cet affront avec ce qui semblait être un transport de son corps effectué par un dieu.

Emerya entendit vaguement la voix de Sephy. Elle lui sourit faiblement, mais elle faillit laisser échapper un hurlement. Les émotions et les sentiments qu'elle éprouvait à l'instant étaient indescriptibles, ni douleur ni tristesse, ni colère ni quoi que ce soit d'autre. Elle inspira à fond, et petit à petit elle reprit contrôle. Elle resta cependant effondrée sur l'asphalte du trottoir, aux pieds d'une adolescente après qui attendait une mère et un père certainement inquiets, elle le sentait en tant qu'être humain. La Walkyrie revint peu à peu à la vie, bien que son coeur n'aie jamais cessé de battre. Elle sembla se rétablir psychologiquement, mais son physique continuait de disparaître peu à peu. Un événement indescriptible à nouveau intervint alors, autant dansl'esprit que dans l'imagination de la jeune femme. Un homme vint à passer, et il s'arrêta en s'écriant des phrases comme "Mais cest affreux! Il faut agir! Appeller une ambulance! C'est un phénomène inconnu!!!" Il lança un regard interrogateur et anxieux à Emerya, puis le même regard vers Sephy, qui était toujours à genoux devant la jolie blonde. L'homme se pencha et saisit son poignet tout en continuant de s'époumonner, pour vérifier son pouls, et la Walkyrie redevint complètement normale. Elle se releva et, se redressant, elle fixa l'homme dans les yeux et assura qu'elle allait bien. Ce devait être un message que les dieux lui avaient envoyés. La Walkyrie, quoique fidèle et courageuse, laissait parfois à désirer son organisation. Elle y remédierais plus tard. Elle chassa l'humain en prétextant de vouloir une rose, et regarda Sephy bien en face.

Emerya sourit à son tour. Elle faillit se mordre la lèvre jusqu'au sang lorsqu'elle se rendit compte de son horrible manipulation auprès de cet homme. Aller lui chercher une rose, pff... Et puis il reviendrait bien vite après être aller voler une rose chez le fleursite à deux pas de là. Quelle idiotie! Emerya s'en maudit. La jolie jeune femme blonde relev la tête d'un geste pour replacer une mèche vaguée couleur des blés qui s'était retrouvée dans son visage lors de sa chute. Elle regarda Sephy encoe une fois et sourit à nouveau. Son sourire était joli et franc, mais peint d'une malice qui n'échaperait à personne. Elle se retint de s'esclaffer, et son regard pétillant un très beref instant avec qu'elle ne reprenne complètement son sérieux. Son sourire devint plus franc et spontané, et pas la moindre malice n'y pointait, uniquement de la joie de se retrouver saine et sauve et de bientôt pouvoir prendre le temps de trouver la signification de cette sorte d'appel. Elle avait la forte impression que c'était comme une aspiration qu'éprouvait un dieu vers elle, soudain et spontané, mais qu'il en avait eu honte. En tout cas, elle devrait y remédier fortement dans le but clair et précis de découvrir le message qu'on voulait visiblement lui faire transmettre. Elle répondit en souriant de plus belle; son sourire ne la quittait plus:

«On peu dire ça, oui. Je crois bien que tu as raison, ma chère. Tu sais, tu peux y aller maintenant, je me débrouillerai. Et je suis désolée d'avoir occuppé tout ta seule occasion de faire le vide, hein. Pardon!»

Un bruissement très peu discret se fit entendre à la gauche de la Walkyrie, et donc à la droite de Sephy. Légèrement intriguée, sur ses gardes, la jeune femme se dresa et se tendit imperceptiblement. Elle fixa toute son attention magique vers l'endroit d'où provenait ce bruit, mais son regard restait sur l'adolescente, ainsi que son corps était toujours tourné vers la brunette.

Emerya suivit du regard d'abord les gestes de Sephy puis la direction d'où venait le bruit. Ce froissement entre des feuilles, très indiscret et qui semblait vouloir ne prendre aucune précaution, trahissait déjà une présence. Bien évidemment, Emerya aurait pu penser que c'était l'homme de tout à l'heure qui revenait avec sa fameuse rose. Mais ses sens magiques l'avaient avertie que ce n'était pas le cas. Restait à savoir si c'était un ennemi. Ses sens magiques l'en avertirent aussitôt après. Les muscles tendus comme ceux d'un buffle, elle se prépara subtilement à faire apparaître une épée de glace dans sa main. Elle était en train de se demander si elle devait matérialiser une arme pour l'adolescente au cas où les ennemis auraient bien prévus leur coups, mais alors elle ressentit qu'ils arrivaient. Elle fit un léger bond en avant et, tout en matérialisant une épée et un sabre de glace, elle s'écria avec une ardeur surprenant comparément à son comportement alors qui paraissait calme quelques temps plus tôt:

«Attention!»

Le mot classique, certes, mais le plus adéquat et le plus court. Elle eut à peine le temps de lancer le sabre à la brunette que cinq sylphors sortaient des buissons. Elle avait dû prendre cette décision très rapidement, et avait tombé sur le oui car si jamais un sylphor s'y attaquait, elle réussirait certainement à parer. Emerya se questionna rapidement. Pour quelles raisons attaquaient-ils alors qu'elle vivait en humaine avec une autre humaine durant ces quelques minutes? Elle cessa immédiatement ces questions et attendit, en position défensive, que ss ennemis passent à l'offensive. Le vent secouait vers le sud-est (le sud étant derrière elle et l'est à sa droite, maintenant qu'elle est face aux sylhpors) ses longs cheveux blonds et les pans de sa tunique de Walkyrie. La jeune femme sentit tous ses sens s'éveiller, et elle se sentit prête plus que jamais au combat pour défendre cette humaine qui ne savait peut-être pas se servir d'un sabre et qui ne connaissait certes pas les points faibles des elfes maléfiques ainsi que comment s'en débarrasser ou les abattre. Elle attendit donc, en silence, l'attaque. L'affront paraissait inévitable aux yeux de la jolie Walkyrie.

Emerya ne broncha pas lorsque le plus grand et imposant des trois sylphors s'avança de quelques pas en grondant furieusement. Il était sanguinaire, sans aucun doute, et semblait avoir l'esprit primitif, tout comme trois de ses compagnons. Le dernier semblait être plus logique et légèrement plus effilé, c'est-à-dire moins "tout-en-muscles" que les autres. Leurs yeux légèrement bridés, noirs comme la nuit qui tombait, fixaient durement leur ennemie, la Walkyrie. Le petit bout de femme derrière, ils ne semblaient pas l'avoir remarquée.
*Tant mieux pour elle* se dit Emerya en se préparant, le pied droit avancé vers l'avant, au combat qui était de plus en plus imminent.
Les oreilles pointues frémirent, trahissant une nouvelle approche dans leur dos que la jeune femme prévoyait déjà. Bientôt surgirent à leur tour des buissons trois Kobolds un peu plus jeunes que Sephy. Trois ans plus jeunes qu'elle tout au plus. L'un, roux, les autres, blonds, un grassouillet et l'autre maigre. Ils étaient de petites tailles, arrivaient au bas des côtes de leurs maîtres, qui étaient d'une taille respectable; ils arrivaient en fait à quelques centimètres plus haut ou plus bas qu'Emerya, tout dépendamment de quel elfe nous parlons. La Walkyrie les toisa un long moment en silence, et sentit l'attaque qui venait à toute vitesse. Un sylphor mena le premier coup, en avançant de quelques pas patauds.

Le sylphor balança carrément son épée vers cette proie qu'il croyait facile. Emerya resta là, dans sa postition de départ, jusqu'au dernier centième de seconde. Elle esquiva rapidement vers le gauche en un petit bond, prestement, et l'épée fantôme fendit littéralement l'air à sa droite, et alla même se ficher dans la terre meuble tellement l'élan était fort mais cependant peu calculé. Rageur et rancunier, le deuxième elfe noir s'approcha d'un pas lourd et nonchalent, et soudain abattit son épé là où Emerya était une fraction de seconde plutôt, et où il pensait qu'elle était toujours. Il trébucha sur le sol et brisa à la fois son arme et celle de son compagnon sous le choc. Cela faisait à peine une quinzaine de secondes que le premier sylhpor avait attaqué. D'un geste rapide, Emerya extirpa un injecteur acidu de sa ceinture et le planta dans la poitrine du sylphor. Quant au deuxième, elle lui régla son compte en luui tranchant tous les membres ainsi que la tête en un seul geste souple du poignet. Elle fit tournoyer son épée ensanglantée vers les autres elfes. Par caprice, elle fit disparaître le sang sur son épée de glace grâce à sa magie. Elle fonça sur la troisième brute et enfonça son épée d'un geste brusque et gracile sur le crâne chauve de l'idiot; sa tête fut tranchée en deux, et son cou aussi. Emerya repassa l'épée perpendiculairement à son premier trait, dans son cou, pour prévenir le coup, et ce sylphor s'effondra à son tour. 22 secondes chrono qu'elle combattait. Elle fondit vers le dernier sylphor mais bondit vers la droite au dernier instant. Le chauve se tourna dans cette direction, mais en fait la Walkyrie avait bondit par-dessus lui et était derrière lui. Elle lui tranchas lentement les jambes et les bras, un à un, presque avec plaisir, mais son dégoût pour ces créatures la poussait plus que d'autres choses à agir ainsi. Elle se retourna alors vivement vers Sephy. Celle-ci avait été attrapée par les trois kobolds. l'un tenait sa jambe et son bras droits, l'autre sa jambe et son bras gauches. Le dernier, le roux, lui tenait la tête en riant de triomphe, son regard déjà mauvais fixait sa proie avec avidité et haine. La jolie jeune femme blonde bondit dans leur direction et tenta d'abord de terrasser les serviteurs sylhpors sans trop approcher. Mais ils étaient bien décidés. Leurs maîtres étaient morts là, et ils avaient une bonne proie. Ils devaient absolument la réduire en cendres. La Walkryie ne leur laissèrent pas ce loisir. Elle bondit, trancha deux têtes à la fois et s'assura que Sephy soit déposée en douceur grâce à sa magie. Wuant au dernier, avant même que l'asdolescente soit sur le sol, elle s'approcha et l'obligea à lâcher prise en lui exhibant son arme pleine du sang de ses compagnons. Elle l'emmena un peu à l'écart pour permettre à Sephy de retrouver tous ses esprits et pensa vite. Elle devait exterminer ce kobold sinon il irait conter à tous qu'un Walkyrie blonde aux yeux de mer des Caraïbes protégeait une petite brunette, alors que tout ça était faux. Il préviendrais aussi les siens de la férocité et de la vélocité de cette excellente guerrière qui n'utilisait pourtant presque pas sa magie. Et puis, il risquait de devenir un sylphor, peut-être même un voïvode, et ce serait peut-être la fin d'Emerya. Cependant, elle avait décidé de le battre à mains nues et uniquement armée de sa magie en dernier secours. Elle saisit d'abord les poignets frêles marqués à la dague et les "twista" vers l'extérieur le plus qu'elle put, arracha un petit gémissement au kobold qui se contenait bravement. Il tenta de riposter, de gifler son assaillante. Celle-ci esquiva et asséna une violente claque sur la joue du kobold. Il tomba sur le dos et tenta de se protéger avec ses mains et ses bras. Elle lui envoya un kickboxing fougueux avant de l'envoyer bouler avec une rafale magique. Pour boucler sa victoire, elle se concentra et fit apparaîtr entre ses mains une puissante boule d'énergie où serpentaient des serpents semblables aux éclairs colorés.Cette puissant énergie aurait détruit les mains de n'importe qui, mais pas celle de la Walkyrie. Elle fit naître une violente bourrasque tout autour d'elle, tiède, et la fit tourbillonner furieusement, vivement, amassant son énergie. Elle s'éleva par lévitation, ses cheveux ballotés en tous sens. Elle sourit vaguement et finit par lancer sa boule rose et bleue sur l'apprenti elfe noir, et le calme revint après que le kobold se soit désintégré et ait fini par disparaître. Emerya retourna sur le sol gracieusement, et accourut silencieusement vers Sephy qui avait assisté au spectacle entier à la classe VIP. Un petit sourire de triomphe et de soulagement flotta sur se slèvres pulpeuses et luisante. Le combat avait pris une quarantaine de seconde tout au plus. L'homme qui s'était inquiété plus tôt revint en courant avec une rose véritable qui portait encore ses épines, les doigts tout rouges de piqûres et il sourit béatement devant son air angélique. Il ne prit même pas la peine de la saluer, fixa ses lèvres d'un air rêveur san dire un mot et repartit lentement, flottant sur son nuage. La jeune femme aux cheveux blonds comme les blés inspira le parfum de rose, puis fit disparaître la rose pour qu'elle aille dans la pièce entière consacrée au présents qu'elle reçevait chez elle. Elle attendit les commentaires de Sephy.

Emerya fut satisfaite de la réponse de Sephy. Elle sourit doucement en la regardant droit dans les yeux. Son regard franc resta ancré dans celui de sa cadette durant quelques temps. Le silence plana encore plus longtemps, s'éternisant lorsque la walkyrie détacha son regard du monde visuel et visualisa tranquillement le combat au ralenti dans sa tête. Elle était satisfaite d'elle-même, c'est une mission non-officielle qu'elle réussissait haut la main, une fois de plus. L'attente silencieuse se prolongea un long moment après la visualisation de la jeune femme blonde. Elle attendit longuement, perdue dans ses pensées. Puis, elle décida qu'il était temps de partir. Elle allait bondir sur les toits les plus proches, lorsqu'elle stoppa son élan pour se tourner vers Sephy. Elle la regarda, puis un sourire aimable se dessina sur ses lèvres. Cependant, son regard était partagé entre son amabilité et une crainte certaine. Elle exprima ses pensées à la jeune fille.

«Il se fait tard maintenant. Il ne serait pas prudent de rester plantée là. Pour ma part, il faudrait que j'aille patrouiller, comme à toutes les nuits. Si tu veux, je peux t'emmener, à tout le moins une partie de la nuit, puis je te ramènerais chez toi incognito. Ça te dit?»