Au fond de la ruelle chez Chanhel. (Soir)

Une autre insuportable journée de classe vient de se terminer. Après s'être fait bousculer dans les couloirs par les grands idiots des équipes sportives et s'être fait traiter de tout les noms par leurs «pom-pom girls», Chanhel peut enfin prendre son sac et sortir de cette enfer. Et comme si ce n'était pas suffisant, c'est lundi aujourd'hui... encore 4 jours avant le week end. Si ce n'était pas du mardi après-midi pour ses cours de musique et du jeudi matin pour les cours d'arts, ça ferait longtemps qu'elle n'irait plus à l'école.
Chanhel marche quelque minutes et se retrouve dans le quartier des commerces. Elle tourne dans une ruelle sombre entre un café et un «fast food» quand le soleil est presque couché. Arrivée au fond de sa ruelle, elle entre dans sa petite cabane de fortune, peu spacieuse mais fort confortable.
Montée morceaux par morceaux de ses propres mains, la cabane ne fait pas plus de trois mètres par trois. Fabriquée à l'aide de planche de bois trouvées un peu partout dans la ville, elle comporte pour tout ouverture une vieille porte de grange arrachée de sur ses gonds que la jeune fille avait pratiquement réparée. En entrant on trouve à notre gauche un lit de fortune : Assemblage de coussins recouvert d'un drap et d'une couette chaude. Sur le mur du fond se trouve une petite table de bois ainsi qu'une chaise pour dessiner. Sur la table se trouve une boîte avec son nécéssaire à dessin. À droite trone sa guitard, son moyen d'expréssion et juste à coté le coffre de sa mère contenant Mjolnirs, gants et étuit. Finalement le centre de la pièce est dégagé pour permettre de s'exercer au Mjolnirs quand l'envie lui prend et que la température extérieur de lui permet pas de pratiquer dans la ruelle.
Aujourd'hui, déprimée par sa journée, elle prend sa guitard et s'assis sur son lit, où elle improvise une triste mélodie... sans se douter qu'elle attire ainsi l'attention d'une fulgure.

Pour presque tous les jeunes de la région, une journée d'école était enfin terminée et ils contaient bien rentrée chez eux et passé une bonne nuit de sommeil avant les cours du lendemain. Par contre, c'était une toute autre histoire pour Alyssa. Le soir signifiait plutôt pour elle de s'attacher les cheveux, d'enfiller ses gant et d'accroché ces Mjolnïrs autour de sa taille. Cette nuit allait être probablement longue, car le mal qui règnait à Étienne-Laurion était du plus en plus présent, voilà pourquoi des tours de garde avait été imposé aux fulgurs, pour assuré la sécurité des citoyens et c'est avec honneur qu'Alyssa comptait bien s'occuper de cette lourde tâche.

Elle marchait seul dans les rues de la ville, et jusqu'a maintenant rien ne se produisait, ce serait peut-être plus calme qu'elle ne l'avait cru. Il n'y avait presque pas de bruit, la seule chose qu'on entendait, était une mélodie, une très belle mélodie jouée a la guitare. La curiosité d'Alyssa s’empara d'elle, alors, après avoir rapidement jeté un coup d’œil aux lieux pour s’assurer qu’ils étaient sécuritaires, elle se dirigea vers la provenance de la musique. Son écoute la conduit dans une toute petite ruelle, mal éclairée, et aperçue, tout au fond, une petite cabane, d’où on voyait sortir de la lumière. Reprenant ses esprits, la jeune fulgure se dit qu’il pouvait s’agir d’un piège tendu par un ennemi, puis, elle se rassura bien vite en se disant que les gens qu’elle combattait n’auraient certainement pas mit un tel plan au point. La logique lui laissait pensé qu’il s’agissait surement d’un itinérant, ou encore d'un jeune enfant qui avait construit cet abri pour s’amuser, mais Alyssa savait au plus profond d’elle-même que c’était beaucoup plus important que ça, qu’elle devait absolument entrer à l’intérieure. Elle avança donc à pas feutré, et s’arrêta nette devant la porte, se demandant qu’elle façon serait la plus polie pour pénétré à l’intérieure. Finalement, se disant qu’elle aurait l’aire étrange de n’importe qu’elle manière en sonnant à la porte d'un étrangé, elle décida de tout bonnement cogné à la porte. Puis, Alyssa se rendit compte qu’elle portait toujours ses gants. Avec empressement, elle les retiras et les cachas dans son sac au même moment ou la porte s’ouvrait. La fulgure se mordit la lèvre, en espérant que sont mouvement sois passé inaperçus. Puis, elle leva les yeux et croisa le regard d’une jeune fille, de son âge environ, qu’elle avait déjà vue à quelques reprises.

- Allo, heu…désolé de te déranger, bafouilla-t-elle, mal à l’aise, je m’appelle Alyssa...

Chanhel entend frapper à la porte.
Comment? songe-t'elle Frapper? À ma porte? Ce n'était pas seulement frapper ça a fait un de ses boucan! Et qui donc viendrait s'enquérir de moi? Les ennemis ne frappent pas aux portes! Un voisin qui se plaint du bruit peut-être?
Puisqu'on est jamais trop prudent, elle dépose sa guitard et sors son poignard fanthôme de sa botte et cache la main qui le tient dans son dos, ça lui prendrait trop de temps pour prendre ses mjolnirs. Elle ouvre légèrement la porte, et quel n'est pas sa surprise lorsqu'elle croise le regard de cette fille. Une jeune... pas plus vieille que Chanhel. Elle croit la voir cacher quelque chose mais elle est trop rapide, elle pourrait l'avoir imaginé. Il semble qu'il s'agit d'une élève de l'école, mais comment une fille si délicate peut produire le vacarme entendu il y a quelques secondes sur la porte? À moin qu'elle soit une alter... Sa prise se fait plus forte sur son arme.

-Allo, heu…désolé de te déranger, bafouilla-t-elle, mal à l’aise, je m’appelle Alyssa...

Alyssa... ça me dit quelque chose... on partage peut-être une même classe, mais je n'en mettrais pas ma main au feu. Les alters n'ont pourtant pas l'habitude de faire les présentations avant de massacrer leurs victimes.
Chanhel baisse le regard pour la regarder en entier et son coeur fait un bon dans sa poitrine. À sa taille est accrochée une ceinture semblable à celle dans son coffre, deux marteaux y sont accrochés... Une fulgur... Pas de doutes.

-Je suis Chanhel, dit-elle, ne doutant plus des intentions pacifiques de son interlocuteur, je suis une future grande fulgure, ajoute-elle, un sourir au coin des lèvres.

- Je suis Chanhel, annonça la jeune fille, je suis une future grande fulgure, ajoute-elle, un sourire au coin des lèvres.

Fulgur ? Ho, ho, pourquoi parlait-elle de fulgur ? Qu'est-ce qui l'avait vendu ? Puis, le regard d'Alyssa croisa un éclat métallique, juste à la hauteur de ça ceinture. Elle avait caché ses gants, mes n'avait pas pensé au manche de ses marteaux, toujours attaché à sa taille. Comme elle pouvait être aussi bête ! La jeune fulgur se mordis la lèvre tout en se disant que de toute façon, un simple humain ne se serait pas posé de question, et devant un ennemi, elle aurait de toute façon du les sortir pour se déffendre. Après cette réflexion, elle se détendit donc un peut, et revins aux propos de Chanhel, la future grande fulgur. Après un instant de réflexion, elle se dit qu'elle ne l’avait jamais vue aux réunions des chevaliers, donc, elle n'était pas une fulgur à part entière. Curieuse, Alyssa décida de la questionner un peu.

-Est ce que tu es une apprentie ? Je ne t'ai jamais vue chez les fulgurs, lui demanda-t-elle souriante et davantage allaise.

-Est ce que tu es une apprentie ? Je ne t'ai jamais vue chez les fulgurs, lui demanda la fulgure, souriante

Évidemment, qu'elle ne l'avait jamais vu, puisqu'elle n'était pas vraiment fulgure. Chanhel avait confiance, elle ne craignait pas cette fille et était plus à l'aise qu'elle ne l'avait jamais été auparant.

-Non à ta question. Ou plutôt pas encore. J'ai dis future fulgure, c'est que je ne le suis pas encore. (Clin d'oeuil)Je cherche un fulgur qui pourrait me prendre sous son aile mais s'est que vous vous cachez drôlement bien. Moi en revanche, je t'avais déjà vu : On partage le même cours d'Éthique mais normal que tu ne m'ai pas remarqué je me cache derrière un boukin au fond de la classe et je m'éclipse au moment où la sonnerie se fait entendre... N'empêche tu caches bien ton jeu... je n'aurais jamais deviné que tu es fulgure si je n'avais pas vu ta ceinture...

Il était rare que Chanhel parle autant. En faite, ça devait bien faire des années qu'elle n'avait pas tenu si long discours, tout d'une traite. Elle se mit à rougir.

Les yeux de Chanhel devinrent humide. Elle s'empressa de se rappeler à être concentrée pour ne pas pleurer. Succès absolu. Depuis quand n'avait-elle N'empêche, s'est le rêve de ma vie! Chanhel avait toujours cru devenir l'apprentie de sa mère, quand celle-ci est morte, tout ses espoirs sont tombés et une barrière s'est dressée autour de son coeur...

-Rien de me ferait plus plaisir, dit-elle en controlant les tremblements de sa voix, Maître Alyssa...

Et elle tomba à genou par terre, non par signe de respect, mais parce que ses jambes ne pouvaient plus la tenir.
Chanhel, apprentie fulgure... Wow...

-Quand commençons-nous l'entrainement, Maître Alyssa?
Cette fois elle ne put empêcher sa voix de trembler : Des tremblements d'excitation...

-Rien de me ferait plus plaisir, dit Chahnel en contrôlant les tremblements de sa voix, Maître Alyssa...

Lorsque la fulgur entendit cette phrase, elle fut envahie de bonheurs. Ça lui faisait tellement plaisir de pouvoir former une jeune apprentie comme elle-même l’avait été. Et entendre la joie dans la voix de Chanhel était pour elle comme une récompense en soi. Puis, elle vit Chanhel tombé à genoux, sûrement de soulagement de s’être trouvé un chevalier fulgure pour la formé et pour qu’elle puisse en devenir une à son tour, et elle lui demanda quand elle commençait. Alyssa, un énorme sourire au visage et les yeux rayonnants se mit à genou à son tour et enlaça ça toute nouvelle apprentie. Puis, en ce levant et en tendant une main à Chanhel pour l’aider à se mettre debout, elle lui dit :

- Dès maintenant si tu le souhaites. Tu ne peux pas savoir comme je suis contente que tu veuilles de moi comme tutrice. Par contre, tu dois arrêter de m’appeler maître, dit-elle en riant.

Quand Alyssa l'a prit dans ses bras, elle ne sut comment réagir. La dernière personne qui la prise ainsi, s'était sa mère, avant de partir au combat pour ne plus revenir. Même Daphnée n'avait jamais fait preuve d'autant d'affection avec elle.
Puis son maître se mit debout et lui tendit la main, lui disant que l'entraînement pouvait commencé tout de suite. Chanhel prit la main que lui tendait son maître et se releva.

-Bien, M... Alyssa... J'arrive tout de suite. murmura-t-elle.

Elle disparu dans sa cabane, prenant soin dene pas fermer la porte, et se dépêcha de mettre à sa taille la ceinture de sa mère et d'enfiler ses gants. Puis elle cacha son poignard dans sa botte et sortit.

-Où allons-nous? Je te suis. Dit Chanhel d'une voix vibrante de bonheur.